Le Pays d'Auge - 2014

Cliquez sur la couverture pour lire l'article
Dorothée Martin du Mesnil expose à Saint-Roch
Voilà deux ans que Dorothée Martin du Mesnil n'avait pas exposé seule. C'est fait ! Après les capsules, les soleils et rosenbulles, elle offre au regard des spectateurs ses dernières œuvres à la Chapelle Saint-Roch. Le spectateur peut y découvrir toute sa démarche sur la mer, de l'écume des vagues roulant sur la plage aux fonds marins peuplés de poissons. Elle utilise différentes techniques, joue parfaitement de l'harmonie des bleus profonds ou transparents et fait briller le sable de paillettes.
Ouest-France - 28 juin 2011
Dorothée Martin du Mesnil expose dessins et peintures
Dorothée Martin du Mesnil assouvit sa passion pour le dessin et la
peinture depuis l'âge de quatre ans. Pendant vingt ans, elle tient commerce d'antiquités à Nonant-le-Pin
sous l'enseigne «La dame aux ca
mélias », puis revient à ses premières
amours. Elle expose tous les deux
ans. Pour la première fois, l'artiste a
décidé d'exposer dans son atelierde «La cour chatte» à Villebadin. 150
personnes sont venues admirer ses œuvres lors du vernissage. L'exposition est intitulée «Capsules, soleils
et rosenbulles... » «J'ai appelé cette
exposition ainsi car mon père trouvait que mes rosés ressemblaient à des capsules, et une amie espagnole qui m'avait offert des renoncules les avait baptisées rosenbulles...», explique Dorothée. Les
tableaux sont inspirés de la nature àla campagne, champignons, sous-bois, rosés... Plusieurs tableaux sont
réalisés en déclinaison suivant les
saisons. Le critique d'art André Ruellan reconnaît le brio, l'aisance et la
remarquable technique du trait et de
la composition de l'artiste. «J'emploie des techniques mixtes, avec
plusieurs couches d'enduits, de
glacis à l'huile et plein de matières
différentes. J'ai fait une école de
peinture en décoration où j'ai appris le glacis à l'ancienne. Je gratte
et je fais plein de recherches de matières!», confie l'artiste, qui a plusieurs cordes à son arc puisqu'elle
confectionne également des personnages en terre cuite. L'exposition
dans l'atelier se termine le 16juillet,
mais il sera toujours possible d'y passer, sur rendez-vous. Les œuvres seront aussi visibles à la galerie Jean
Vigile, rue de Bretagne à Alençon.
Ouest-France - 14-15 juillet 2007
Capsules, soleils et rosenbulles... en campagne
Dorothée Martin du Mesnil laissait déjà transparaître un peu de son univers à travers ses tableaux.
Elle se dévoile un peu plus aujourd'hui en ouvrant, du 1er au 15 juillet (de 15 à 19 heures), et pour la première fois, les portes de son atelier et de sa maison, nichée dans la campagne de Villebadin. Une nature source d'inspiration. On se souvient de ses coquelicots et de ses champignons (que l'on a pu voir à l'Espace Xavier Rousseau, et dans un autre lieu de passage plus inattendus, le laboratoire d'analyses médicales d'Argentan), "Je n'avais pas exposé depuis deux ans. Je pense que c'est un bon délai pour préparer une nouvelle exposition. J'essaye de travailler sur un , thème à chaque fois. Je reviens souvent à la nature.
Je vis au milieu. C'est
quelque chose de très
riche".
Cette fois, elle nous invite à
découvrir ses "Capsules,
soleil et rosenbulles... en
campagne". Rosenbulle ? Ne
cherchez pas la signification dans le dictionnaire. "Une copine espagnole m'avait offert des renoncules. Et avec l'accent, elle n'avait pas compris et les a appelés des rosenbulles. Comme je peins pas mal de rosés, j'ai gardé le nom. Pour les capsules, mon père m'a dit que certaines de mes fleurs ressemblaient à des capsules. J'ai fait des soleils aussi" (façon tournesols), quelques forêts embrumées l'hiver.
"À la base, je voulais décliner chaque tableau avec des saisons différentes. Il y a plusieurs diptyques ou de triptyques" mais qui peuvent se concevoir aussi indépendamment. Ceux qui la connaissent noteront une certaine évolution dans ses œuvres "Cela devient plus moderne. Plus radical. J'avais l'idée de revenir à l'essence des choses".
Sans s'éloigner de sa personnalité qui plaît à André Ruellan, critique d'Art, qui écrit d'elle, "J'adore ces artistes à la dualité passionnante, qui savent transmettre le beau avec naturel et éprouver auprès des amateurs leur personnalité novatrice, sans faire de chichi, ni prétention".
Dorothée peint sur toile "puis j'utilise des techniques mixtes. Plusieurs couches d'enduits, de glacis à l'huile, plein de matières différentes... J'ai fait une école
de peinture en décoration où
j'ai appris le glacis à l'ancienne.. Je gratte. Je fais
plein de recherches de
matière".
Pour cette exposition, qui se
déroulera en partie sous des tentes, elle s'est également essayée à quelques petites compositions originales. Elle pense aussi à une autre échéance proche, son exposition en septembre à Alençon, à la galerie Jean-Vigile, rue de
Bretagne.
Journal de l'Orne - Jeudi 28 juin 2007
Les
champignons ont poussé à l’EXR
L’automne s’est installé prématurément
à l’espace Xavier Rousseau, envahi de champignons
peints par Dorothée Martin du Mesnil. L’artiste
apprécie les thèmes tirés de la
nature. « J’habite en pleine campagne,
justifie-t-elle. Mon précédent travail
portait sur l’été. J’ai donc
eu envie de couleurs d’automne, voire d’hiver.
De plus, les champignons inspirent des formes abstraites.
Cela correspond à ma tendance de styliser de
plus en plus. Mon trait se libère, j’aime
trouver ma propre écriture de la nature. Et puis,
c’est un thème très poétique
les champignons ! »
Lundi 13 septembre 2004
Dorothée
croque les nus
[…] Une première pour l’artiste qui
concrétise là « de très nombreux
stages de croquis de nu, depuis l’âge de
16 ans ».
Une manière pour elle de se libérer de
l’académisme car les croquis, au feutre
notamment, ne souffrent d’aucune erreur de jugement.
Le trait se doit d’être précis dans
la représentation d’un mouvement, d’une
forme, d’une gestuelle.
La force de ces 37 œuvres est indéniables
et offre pour Dorothée du Mesnil une véritable
transition, « une nouvelle étape
et approche » qui l’a libérée.
Ces croquis de femme, sont symboles de spontanéité
et de très grande force. Les traits majeurs des
femmes enceintes sont mis en avant, jusqu’à
la caricature parfois.
L’artiste y a soigné également l’encadrement
avec des entoilés, des inclusions pour apporter
davantage de puissance à ces croquis.
Juin 2003
[…] Dorothée fait part
de sa vision quasi « photographique
» des paysages. C’est ainsi qu’après
avoir proposé une approche davantage « macro-photographique »,
elle explore désormais les panoramiques.
Les vastes étendues ont pris la place après
les détails les plus infimes. On retrouve tout
de même ces plongées visuelles dans ses
« synchromies »
où elle peint des écorces d’arbres
qui, dans cette approche singulière, deviennent
alors de véritables paysages oniriques à
part entière.
Dorothée a récemment décroché
un premier prix au salon d’automne des indépendants
de Caen avec l’un de ses paysages panoramiques.
Elle a entamé tout une série sur papier
de verre qui offre une granulation spéciale…
La photographie n’est pas encore bien loin !
Ouest-France 2000
«
Forêts et synchromes »
Dorothée a toujours peint ! ou dessiné.
De ses quatre ans, dont l’image reste la gamine
en gants blancs que son frère amène à
l’académie de dessin, à ses récentes
activités de peintre en décors, elle n’a
jamais cessé de s’intéresser à
la peinture et de se perfectionner. Recalée à
l’oral des Beaux-Arts, elle bifurque vers le dessin
de style.
La volonté de vivre sa peinture ne la quitte
pas. Encouragée par des rencontres, elle persévère.
Influencée par les photos de mode, par son intérêt
pour les antiquités et par ses voyages, elle
peint des personnages stylisés au crâne
nu, sur fonds de décors Art-déco ou d’inspiration
bucolique.
Elle quitte Paris et le projet de réussir dans
le stylisme, pour s’installer à la campagne,
retrouver ses racines près du Haras-du-Pin.
Elle y approfondit son art et un « art de
vivre »…dans la nature : source de
création infinie et d’équilibre.
La forêt la passionne dans ses toiles et dans
sa vie citoyenne (elle anime une association de sauvegarde
de l’environnement) ; elle la montre de loin ou
de très près, comme les écorces
de ses synchromies. C’est ce travail récent
qu’elle a choisi de dévoiler pour sa première
exposition personnelle.
Septembre 1995 |